Pour certains théoriciens des dilemmes moraux, le regret joue un rôle essentiel. Non seulement il ferait partie des états mentaux d’une agent ayant choisi entre les options incompatibles, et de valeur équivalente, qui composaient son choix, mais il pourrait aussi être le signe que ce choix avait la nature d’un dilemme moral. Quand on examine les occurrences du mot « dilemme » dans les médias au cours des deux derniers mois, parmi lesquelles domine le « dilemme des otages » auquel fait face l’Etat d’Israël, on ne trouve pas d’association explicite avec l’émotion négative de regret. On peut évidemment supposer, au risque de formuler une hypothèse ad hoc, que celle-ci est présente dans les discours à un niveau implicite, ou que, les dilemmes exposés dans les médias n’étant pas encore « résolus », il est trop tôt pour parler de « regret ». Toutefois, le regret est une émotion complexe, de nature propositionnelle, fondée sur la comparaison, et que l’on peut anticiper avant la décision. En bref, le regret, loin d’être seulement subi, peut avoir des effets pratiques, ce qui mérite un bref examen.

Illustration par Margaux Anquetil

Une revue des récents articles de presse employant le mot « dilemme » apporte quelques enseignements sur la nature d’un dilemme :

  • un dilemme repose sur une disjonction entre des options, disons A et B, de force apparemment équivalente ou d’une valeur telle que ne pas retenir l’une des options, quelle qu’elle soit, générera un tort – un état de fait qui peut se traduire par des formules du type : « Comment faire A sans entraîner les torts liés au fait de ne pas faire B ? » (1) ;
  • un dilemme dénote une situation de choix tragique, et le fait que l’on se trouve « face à » un dilemme (une locution prépositive souvent utilisée, qui signifie « en présence de » mais qui possède ici une connotation de « confrontation ») témoigne d’un malaise psychologique et moral qui, déjà, précède le choix (2) ;
  • un dilemme peut être, voire doit être, « insoluble », ce qui conduit à en distinguer deux types : les dilemmes insolubles, dont la philosophe Marta Spranzi dit qu’ils ont un caractère « irréductible », qu’ils laissent dans l’esprit de la personne qui y est confrontée un « résidu moral », c’est-à-dire « un malaise réfractaire qui persiste au-delà de l’action et qui est dû au fait que l’une des obligations inhérentes au dilemme n’a pas pu être satisfaite » ; et les dilemmes solubles, dont on peut penser qu’ils ont plutôt la nature de « problèmes » (3) ;
  • un dilemme est parfois qualifié de « véritable », ce qui implique qu’il existe de « faux dilemmes » et qu’il arrive que, intentionnellement ou non, on appelle « dilemme » de « simples » problèmes (4).

Les personnes qui se sont penchées sur les dilemmes (pas seulement les chercheurs) conviennent qu’ils constituent des expériences morales fondamentales et, parfois, psychologiquement douloureuses. On peut, en guise d’illustration de leur importance, mentionner les occurrences du mot « dilemme » et des expressions « dilemmes moraux » et « dilemmes éthiques » dans les trois principaux journaux d’éthique des affaires de langue anglaise (5). Le mot « dilemme » apparaît en effet dans le titre de 125 articles et dans le texte de 4 297 articles, et les expressions « dilemmes moraux » et « dilemmes éthiques » dans 30 titres d’articles et dans le texte de 1 303 articles (6).

Dans ce qui suit, nous nous attacherons aux dilemmes spécifiquement moraux. Un dilemme moral est une situation dans laquelle une personne a l’obligation de faire A, a l’obligation de faire B, mais ne peut pas faire A et B. On l’utilise surtout au sujet des dilemmes insolubles, dans lesquels aucune des deux obligations ne l’emporte sur l’autre, étant entendu que nulle obligation ou nulle valeur de niveau supérieur ne permet de trancher entre A et B.

L’objet de notre réflexion concerne le « résidu moral » évoqué par Marta Spranzi, que nous avons citée précédemment. Le philosophe Bernard Williams, qui a défendu son rôle dans la définition des dilemmes moraux, identifie ce résidu moral avec l’émotion négative de regret (7). Voici ce qu’il affirme à propos de l’option (qu’il qualifie de « composante ») qui n’a pas été retenue par la personne confrontée à un conflit moral :

« Cette composante qui n’a pas inspiré l’action peut, par exemple, survivre sous la forme du regret, lequel peut (quoique ce ne soit pas toujours le cas) se manifester sous quelque forme constructive ».

Le regret, postérieur à la décision, est conceptuellement relié à l’option qui n’a pas été retenue. Elle n’a pas été « éliminée » à la suite du choix, et, pour Williams, la « trace » qu’elle laisse dans l’esprit de l’agent après la décision (« On ne peut dire des conflits moraux […] qu’ils puissent être entièrement résolus sans laisser de trace ») prend la forme du regret (8). Selon les mots de la philosophe Rosemarie Monge dans un article du Journal of Business Ethics,

« même si l’on choisit la meilleure ligne de conduite tout bien considéré, on a néanmoins enfreint ou violé l’obligation non respectée. Par conséquent, on est condamné à commettre un mal moral (to commit a wrong), même si l’on a fait ce que l’on devait faire. (9)

Nous avons dit que l’émotion de regret avait une nature propositionnelle : « On regrette que… ». Le regret se rapporte à un objet – un objet propositionnel –, et peut être relié au fait, comme le dit Philippa Foot, que « quelque chose de mauvais s’est produit » (10). L’objet dont parle Williams n’est pas le fait que l’option choisie par l’agent a des conséquences « pénibles » ou « terrifiantes ». L’objet du regret est plutôt le fait que l’option non retenue continue à exercer ses effets, non seulement subjectivement (dans l’esprit de l’agent), mais aussi objectivement (selon un point de vue universel ou selon les normes en vigueur dans la société, qui peuvent exiger que l’on éprouve du regret dans certaines situations). Ce regret a une nature morale, liée à la structure du choix auquel l’agent était confronté.

Notre propos n’est pas ici de discuter de l’argument de Williams. Remarquons seulement qu’il a été critiqué par Foot, qui observe qu’éprouver du regret n’implique pas que la proposition à laquelle renvoie le regret soit vraie. En effet, on peut éprouver du regret sans qu’il soit justifié, comme dans le cas (l’exemple est de Foot, qui préfère citer une autre émotion négative) où l’on éprouve une émotion de culpabilité après avoir fait don des biens d’un parent décédé : une telle émotion est irrationnelle (elle n’est pas justifiée), mais on peut comprendre qu’elle puisse être éprouvée dans ces circonstances (11).

Williams note que le regret éprouvé par un agent à la suite d’un conflit moral peut ne pas être dépourvu d’effets pratiques :

« Il est […] possible […] que l’impulsion morale qui a dû être sacrifiée au moment du choix puisse trouver un nouvel objet, et je peux essayer par exemple d’’offrir une contrepartie’ aux personnes concernées, pour la solution qui a été sacrifiée. Ces états d’esprit ne tiennent pas, me semble-t-il, au fait que je sois ou non convaincu que, dans le choix que j’ai fait, j’ai fait pour le mieux : je peux bien en être convaincu tout en éprouvant ces regrets (qui resteront ou peut-être ne resteront pas dépourvus d’effet), pour ce que je n’ai pas fait. »

Deux points sont ici notables pour notre propos : d’une part, je peux éprouver des regrets tout en étant convaincu que j’ai fait le bon choix ; d’autre part, les regrets peuvent avoir des effets pratiques : ils « resteront ou peut-être ne resteront pas dépourvus d’effet ». Ceci rejoint la « forme constructive » sous laquelle le regret peut se manifester, qui était évoquée dans une précédente citation de Williams.

Il y a deux manières de considérer ces effets pratiques. Celle qu’envisage Bernard Williams semble concerner la réparation qu’il est possible d’apporter après la résolution d’un dilemme moral – elle est difficilement imaginable dans le dilemme tragique d’Agamemnon qu’il propose, dans lequel le commandant en chef dut choisir entre sacrifier sa fille Iphigénie et venger l’honneur des Grecs, ou dans celui du Choix de Sophie, fréquemment cité à propos des dilemmes moraux insolubles (12). Mais il existe une autre interprétation, fondée sur la capacité du regret à influencer nos décisions futures – on parle à cet égard de « regret anticipé », c’est-à-dire du fait d’imaginer le regret que l’on ressentirait dans le futur si l’on accomplissait telle action, ce qui, soit dit en passant, ne signifie pas que l’on éprouve maintenant le regret que l’on pourrait éprouver plus tard (13).

Cette capacité à imaginer le regret que l’on pourrait ressentir si, face à un choix futur, on choisissait une option donnée (ou n’importe laquelle des options en présence), renvoie aux dimensions contrefactuelle et comparative du regret, qui sont bien décrites par les philosophes Jon Elster et Pierre Livet. S’agissant de la dimension contrefactuelle, Elster observe que « certaines émotions sont générées par des pensées contrefactuelles sur ce qui aurait pu se passer ou sur ce que l’on aurait pu faire ». Ainsi, « le regret est l’émotion qui survient lorsque nous réalisons que nous aurions pu faire en sorte qu’un événement favorable espéré se produise si nous avions fait un choix différent. » (14)

Livet donne une description précise de la dimension comparative du regret, qu’il classe parmi les « émotions de comparaison » :

« [Les émotions de comparaison] résultent de la différence entre la situation future envisagée en premier, et une autre situation future, obtenue par une autre action, ou par la même action mais dans un autre état du monde, à laquelle nous la comparons. […] Nous nous plaçons par l’imagination dans une situation future – ce futur devient donc notre présent – et nous l’évaluons par rapport à une autre situation contrefactuelle, mais qui aurait pu être la nôtre dans ce présent du futur si nous avions agi autrement ou si l’état du monde avait été différent. » (15)

Si l’on applique cette description au regret, il ne provient pas ici de la différence entre le résultat (l’état de choses) Rt que l’agent envisageait au moment t (avant la décision) et celui, Rt+1, qui s’est réellement produit en t+1 (après la décision). Il s’agit plutôt

  • de la comparaison entre, d’une part, le résultat futur R(A, V)t+1 (V désigne l’état du monde en t+1) qui serait produit si l’option A était retenue au moment t, et, d’autre part, le résultat futur R(B, V)t+1 qui serait produit si l’option B était retenue au moment t,
  • ou de la comparaison entre, d’une part, le résultat futur R(A,V)t+1 qui serait produit si, l’option A étant retenue au moment t, V était l’état du monde en t+1, et, d’autre part, le résultat futur R(A,W)t+1 qui serait produit si, l’option A étant également retenue au moment t, W était l’état du monde en t+1.

Certains arguments et des formules proverbiales telles que « Le passé est le passé » ou « Cela ne sert à rien de pleurer sur le lait renversé » semblent dénier au regret un rôle dans la prise de décision. Il n’en est rien. Le regret est une émotion utile, spécialement lorsque l’on réfléchit à des choix futurs. En témoignent des expressions telles que « Je vais le regretter », qui révèlent une aversion au regret – et, plus largement, le désir d’éviter les effets des émotions négatives. On imagine une personne, délibérant sur la meilleure ligne de conduite à retenir dans une situation donnée, se disant à elle-même : « Je ne peux pas faire cela car je le regretterai ».

L’influence du regret sur la prise de décision a fait l’objet de nombreux travaux dans les sciences sociales, notamment en psychologie sociale et en économie. Le psychologue Marcel Zeelenberg notait par exemple que l’« aversion au regret a une influence profonde sur [les] décisions, car la possibilité d’un regret est anticipée, puis prise en compte lors de la prise de décision » (16). Il insistait sur le rôle particulier du regret dans les situations, proches des dilemmes moraux dont nous avons parlé, dans lesquelles les options de choix ont une valeur égale aux yeux de l’agent :

« Lorsque les options comportementales ont un attrait à peu près égal, les gens s’inquiètent davantage des conséquences. Au moment de choisir entre les options, ils les comparent plus minutieusement et anticipent le regret qu’ils pourraient éprouver si une option rejetée s’avérait meilleure que celle qui a été choisie. Dans ces cas, un mauvais résultat peut facilement être interprété comme un signal que le mauvais choix a été fait. Cela suggère que plus une décision est difficile, plus il est probable que les gens prennent en compte le regret au moment de la décision. »

Le rôle du regret pourrait relever d’une « régulation » qui inclurait non seulement l’évitement d’expériences émotionnelles négatives, mais aussi l’inhibition de certaines lignes de conduite, des lignes de conduite qui, par exemple, enfreindraient les normes sociales et morales. Quoi qu’il en soit, l’anticipation du regret est susceptible de stimuler la réflexion et d’approfondir la délibération. Cela confère à cette émotion un caractère rationnel, et cela donne de la substance au propos de Bernard Williams selon lequel le regret peut « se manifester sous quelque forme constructive ».


Références

(1) Voir par exemple ces deux passages : « Israël est confronté à un cruel dilemme : comment éradiquer le Hamas sans mettre en danger quelque 200 otages détenus dans la bande de Gaza » (« Israël confronté au dilemme des otages », Les Echos, 17 octobre 2023) ou « Les auditeurs [de la Cour des comptes européennes] craignent que l’essor des énergies marines renouvelables en Europe se fasse au détriment du milieu marin, au-dessus comme au-dessous du niveau de la mer » (« Énergies marines renouvelables: l’UE face à un dilemme écologique », Cour des comptes européenne, 18 septembre 2023).

(2) Voir par exemple « Otages à Gaza : Israël face à des choix éthiques, politiques et militaires déchirants », Le Monde, 18 octobre 2023, et « Énergies marines renouvelables: l’UE face à un dilemme écologique », op. cit.

(3) Voir « Israël, le dilemme insoluble du ‘chien fou’ », La Repubblica, dans Courrier International, 13 octobre 2023, et M. Spranzi, Le travail de l’éthique. Décision clinique et intuitions morales, Mardaga, 2018.

(4) « L’essor des énergies marines renouvelables pose un véritable ‘dilemme écologique’ : alors qu’elles constituent un passage obligé de la transition écologique du Vieux continent, leur développement risque de porter atteinte au milieu marin » (« Énergies marines renouvelables: l’UE face à un dilemme écologique », op. cit.). Sur les faux dilemmes, voir ma chronique sur euradio « Le ‘dilemme écologique’ de l’Union européenne relatif aux énergies marines renouvelables est-il un véritable dilemme ? », euradio, novembre 2023. Sur la différence entre « dilemme » et « problème », voir Barbara Toffler (Managers talk ethics. Making tough choices in a competitive business world, John Wiley and Sons, 1991), qui propose par exemple que les problèmes impliquent une seule valeur, tandis que les dilemmes concernent des valeurs multiples susceptibles d’être en conflit.

(5) Journal of Business Ethics, Business Ethics Quarterly, et Business Ethics: A European Review.

(6) Le sondage a été réalisé mi-octobre 2023. Il nous a paru inutile de rapporter ces données au nombre total des articles parus. A noter que, s’agissant des expressions « dilemmes moraux » et « dilemmes éthiques », un tiers des articles (432) font référence aux travaux du psychologue moral Lawrence Kohlberg, qui fit reposer ses situations expérimentales sur le concept de dilemme.

(7) B. Williams, « Ethical consistency », Proceedings of the Aristotelian Society, Supplementary Volume XXXIX, 1965, tr. J. Lelaidier, « La cohérence éthique », dans La fortune morale, PUF, 1994.

(8) Il s’agit de « l’argument du sentiment moral », invoqué pour justifier l’existence des dilemmes moraux, que Christine Tappolet décrit ainsi : « L’idée centrale de cet argument consiste en ce que l’agent qui se trouve apparemment pris entre deux obligations qu’il ne peut satisfaire conjointement éprouvera souvent du regret après avoir agi, et ce quelle que soit l’action obligatoire pour laquelle il aura opté. Un tel regret semble approprié. L’argument poursuit en affirmant que la meilleure explication du caractère approprié d’un tel regret est que l’agent a négligé une de ses obligations. Comme le regret serait approprié quelle que soit l’obligation négligée, il semble qu’il faille conclure que l’agent a bien deux obligations conflictuelles. » (C. Tappolet, « Les dilemmes moraux et les devoirs prima facie », in M. Canto-Sperber (dir.), Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale, PUF, 1996.)

(9) R. Monge, « Institutionally driven moral conflicts and managerial action: Dirty hands or permissible complicity? », Journal of Business Ethics, 129, 2015, p. 161-175. Il s’agit selon nous de l’article de référence sur le regret dans le champ de l’éthique des affaires.

(10) « Eprouver du regret, c’est au moins avoir l’impression que quelque chose de mauvais s’est produit » (P. Foot, « Moral realism and moral dilemma », The Journal of Philosophy, 80(7), 1983, p. 379-398.).

(11) On peut toutefois se demander si l’exemple de Philippa Foot est légitime. Jon Elster, qui propose un autre exemple, distingue clairement la culpabilité et le regret : « Bien que certaines personnes se reprochent des résultats négatifs qu’elles auraient pu éviter même si elles ne pouvaient pas savoir quoi faire à ce moment-là (« Si seulement je l’avais appelé, il serait parti plus tard et il n’aurait pas été tué dans l’accident »), il s’agit de cas de culpabilité (irrationnelle), et non de regret » (Strong feelings. Emotion, addiction, and human behavior, The 1997 Jean Nicod Lectures, The MIT Press, 1999).

(12) On trouvera sans mal des références sur ce tragique dilemme fictionnel, mais on pourra consulter l’analyse de Jean-Pierre Dupuy dans Le sacrifice et l’envie, Calmann-Lévy, 1992.

(13) Sur la distinction entre ces deux formes de regret, désignées en anglais respectivement par « anticipated regret » et « anticipatory regret », voir cette définition : « Les émotions éprouvées maintenant (anticipatory) sont des réactions viscérales immédiates (par exemple, la peur, l’anxiété, la crainte) aux risques et aux incertitudes. Les émotions anticipées (anticipated) ne sont généralement pas ressenties dans le présent immédiat mais devraient l’être dans le futur. » (G. F. Loewenstein, E. U. Weber, C. K. Hsee & N. Welch, « Risk as feelings », Psychological Bulletin, 127(2), 2001, p. 267-286.)

(14) J. Elster, Explaining social behavior, Cambridge University Press, 2007.

(15) P. Livet, « Dans quelles conditions les émotions collectives peuvent-elles bloquer ou aider la délibération démocratique? », Revue européenne des sciences sociales, XLV(136), 2007, p. 111-128.

(16) M. Zeelenberg, « Anticipated regret, expected feedback and behavioral decision-making », Journal of Behavioral Decision Making, 12, 1999, p. 93-106. Sur l’émotion négative de regret, on pourra consulter Les ombres de l’âme. Penser les émotions négatives, sous la direction de Christine Tappolet, Fabrice Teroni et Anita Konzelmann Ziv, éditions Markus Haller, 2011.


Pour citer cet article : Alain Anquetil, « Les effets du regret dans les dilemmes moraux », in Blog de philosophie et d’éthique des affaires, 15 novembre 2023.

 

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