Les dirigeants du monde se réuniront à Angers du 15 février au 15 avril pour des négociations historiques qui marqueront un tournant dans le monde. Ces discussions sont vues comme la dernière grande opportunité de reprendre le contrôle du climat. Les États doivent tenir leurs ambitions, car le monde se dirige inexorablement vers une hausse globale des températures de +2,8°C, selon un récent rapport du GIEC, le groupe d’experts mandaté par l’ONU.

Dans son premier article, notre envoyée spéciale, Yelena Giteau, s'interroge sur les sujets qui seront probablement à l’ordre du jour lors de cet événement important pour la planète.

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Chers lecteurs,

Je suis honorée de vous informer que je me trouve ici à la veille de la COP2023, la Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tient cette année dans la ville d’Angers.

La COP est sur le point de commencer. Elle est l’un des moments les plus importants de la scène internationale, puisqu’’elle rassemble les délégués représentant les pays du monde entier qui se réuniront pour discuter des stratégies visant à lutter contre les impacts négatifs des changements climatiques.

Nous nous demandons quels sujets seront abordés lors de cet événement important. Sera-t-il question de l'accélération des efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Les gouvernements discuteront-ils des financements nécessaires pour soutenir les initiatives en faveur du climat à travers le monde ? La question de la mise en œuvre effective des accords climatiques sera-t-elle évoquée ?

En amont du congrès, les délégués provenant de différents pays, mais aussi d'acteurs non-étatiques comme des ONG (Organisations Non-Gouvernementales) ou des entreprises multinationales travaillent sur leurs stratégies, pour atteindre les objectifs et défier les problèmes climatiques mondiaux. Cela ne sera pas de tout repos, les discussions risqueront d’être animées et les débats intensifs, compte tenu des points de vue différents de chacun.

Les délégués, au programme, aborderont de nombreuses questions importantes. L'un des points cruciaux de cette COP 2023 sera sûrement la gestion des émissions de gaz à effet de serre par les États les plus polluants y compris les États-Unis, l'Union européenne et la Chine.

Les négociations internationales sont complexes et difficiles à résoudre. Alors même que la COP n’est pas encore commencée, plusieurs dissensions sont d’ores et déjà visibles. Il y a déjà des divergences d'opinion sur les actions à entreprendre pour faire face aux changements climatiques, ce qui va rendre compliquée la conclusion d’un accord final.

Le financement risque d’être insuffisant concernant la mise en place de politiques pour lutter contre le changement climatique qui nécessitent des investissements importants. Certains pays ne pas disposent pas des moyens financiers nécessaires requis.

De plus, certains gouvernements sont réticents à faire des compromis sur leur politiques climatiques, considérant que cela nuira à leurs intérêts nationaux légitimes. La Chine, malgré sa volonté déclarée de changer et d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2060, sera suivie de près par toutes les parties prenantes soucieuses de jauger la crédibilité de ce pays incontournable.

Malgré les défis qui restent à surmonter, il y a tout de même une atmosphère positive, ici à la veille de la COP 2023. Les pays semblent chercher à collaborer pour le bien-être de tous et pour leur propre avenir. Au-delà des débats officiels, de nombreux acteurs et organisations sont entrés en jeux, prêts à jouer un rôle décisif concernant l’opinion public. Des groupes tels que des ONG environnementales connues comme Greenpeace, le réseau Climate Action Network ou encore l'Alliance mondiale pour le climat et la santé, sensibilisent et mobilisent les citoyens à l’importance de l’action climatique. Certaines entreprises y mettent également du leur dans cette poursuite vers un nouveau monde sain. Parmi celles-ci nous pouvons citer Unilever, Microsoft et GSK. Elles semblent déterminées à montrer leur engagement en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et contribuer à la transition vers une économie durable. Nous reparlerons de l’influence qu’elles parviendront à exercer et nous scruterons la sincérité de leurs positions.

En tant que citoyens, nous espérons et souhaitons de tout notre âme que les décisions qui seront prises à l’issue de cette COP 2023 aideront à nous mener vers un nouveau monde sans carbone, un monde sain pour tous.

En tant que journaliste, je continuerai à couvrir les avancées de cette conférence, que l’on peut, sans hésiter, qualifier de cruciale pour le monde. Je vous invite à rester à l'écoute pour les futures mises à jour.

A très bientôt !


Ce texte a été rédigé dans le cadre du cours de 2e année, « Géopolitique du changement climatique ».
Il fait partie d’une série de cinq articles qui suivent la simulation de la COP conduite dans le groupe GA08, comme dans tous les groupes de 2e année à travers les campus de l’ESSCA.

Cette couverture journalistique de l’événement fait partie de l’exercice pédagogique.

Yelena Giteau
Yelena Giteau - envoyée spéciale pour couvrir la COP 2023 ; une simulation de la COP conduite dans le cadre du cours "Géopolitique du changement climatique" à l'ESSCA

 

Ce texte a été rédigé dans le cadre du cours de 2e année, « Géopolitique du changement climatique ».
Il fait partie d’une série de cinq articles qui suivent la simulation de la COP conduite dans le groupe GA08, comme dans tous les groupes de 2e année à travers les campus de l’ESSCA.

Cette couverture journalistique de l’événement fait partie de l’exercice pédagogique.

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